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Le MEH, la JIRAMA, le partenariat public-privé
Le velirano N°2 inclut dans Plan Emergence Madagascar de SEM Andry Rajoelina vise l’accès à l’électricité pour tous. A travers le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, l’Etat procède à la transition énergétique. Un processus est en cours, comme l’hybridation des centrales thermiques avec l’énergie solaire ou l’hydroélectrique (centrale d’Andekaleka, de Farahantsana, de Tsararivotra Ambatondrazaka), ou encore avec le projet éolien qui est en cours de mise en place à Tolagnaro.
Le plan de redressement devrait permettre, d’un côté, l’allègement des coûts de production et de l’autre, la promotion de l’énergie propre et durable. La vision pour Madagascar serait l’accroissement significatif du taux d’accès au service de l’électricité et l’augmentation de l’électrification rurale à travers le système hybride énergies. L’objectif est qu’en 2030, 80% du mix énergétique serait d’origine renouvelable.
Un projet de promotion de l’électrification rurale par les énergies renouvelables est mené en collaboration avec le MEH et appuyé par la coopération allemande dans le cadre du projet : GIZ-PERER.
L’EDBM se place en tant qu’agence initiateur et de promotion des investissements favorisant la promotion du secteur de l’Energie Renouvelable. Une feuille de route a été établie et un comité de suivi en charge de la mise en œuvre a été mis en place. Dans le cadre de la mise en œuvre de la Nouvelle Politique de l’Energie 2015-2030, et dans l’alignement de ses objectifs à travers le Velirano 2, l’Etat malagasy ambitionne à la fois de faire passer le taux de desserte des ménages en électricité de 15% à 70%.
Le mix de production électrique visé pour 2030 pourrait inclure davantage d’énergies renouvelables, à condition que les technologies atteignent des coûts compétitifs avec l’hydroélectricité sur cet horizon. Le modèle prend en compte une diminution du coût d’investissement de la capacité en solaire photovoltaïque de 5% par an jusqu’en 2025 pour les systèmes à moyenne et à grande échelle. Dans ces conditions, l’ajout du solaire au niveau décentralisé représente un surcoût total de 32,1M USD sur toute la période par rapport à l’hydroélectricité. Une pénétration plus importante du solaire photovoltaïque serait possible soit grâce à des progrès technologiques qui permettraient de diminuer davantage les coûts, soit grâce à des subventions externes fournies par les partenaires au développement, soit une combinaison des deux. Cela permettrait de viser un mix encore plus diversifié, tout en respectant le principe fondamental de moindre coût pour le pays, et en encourageant par ailleurs une expérimentation de technologies innovatrices sans que le pays ait à payer plus cher pour son approvisionnement en énergie.
Les directives politiques concernant les ressources renouvelables en amont consistent à :
Energies renouvelables : sources d’énergies dont le renouvellement naturel est assez rapide pour qu’elles puissent être considérées comme étant inépuisables à l’échelle du temps humain. Les principales énergies renouvelables sont l’énergie solaire, l’énergie hydroélectrique, l’énergie éolienne, la géothermie, les énergies marines, et l’énergie de biomasse.
Les sources d’énergies propres représentent toutes les sources d’énergies primaires renouvelables qui ne polluent pas la planète. Elles peuvent être exploitées à grande échelle, sans que leurs approvisionnements s’amenuisent (vent, eau, soleil etc.).
Voilà maintenant depuis quelques années que la ressource naturelle en énergie solaire est actuellement exploitée à Madagascar. La Grande Ile a une potentialité importante dans ce domaine. Il a été estimé que la grande île bénéficie de 2800 heures d’ensoleillement annuel qui pourrait permettre de produire jusqu’à 2 000 kWh/m²/an. De cet atout, le ministère de l’énergie et des Hydrocarbures, voulant optimiser le secteur énergétique d’origine renouvelable, se lance dans les projets d’électrification hybride, c’est-à-dire, le mix entre le thermique et l’énergie solaire.
L’hydroélectrique est la principale énergie renouvelable exploitée à Madagascar, une alternative de large potentielle. Elle existe en grande quantité dans le pays.
L’hydroélectricité à grande, moyenne, petite, mini, micro, et pico échelles : centrales hydroélectriques définies selon les seuils de capacité. A savoir : capacité supérieure à 100 MW (grande échelle), entre 10 MW et 100 MW (moyenne échelle), entre 1 et 10 MW (petite échelle), entre 100 Kw et 1 MW (mini-échelle), entre 5 kW et 100 kW (micro-échelle), et inférieure à 5 kW (pico-échelle).
Le potentiel de la Biomasse repose sur certains déchets agricoles. Une exploitation qui n’est pas encore à grande échelle en matière de production d’énergie dans le pays. La biomasse comprend l’ensemble des matériels organiques renouvelables dérivés de plantes ou d’animaux, incluant notamment les productions forestières et agricoles, les ordures ménagères et les effluents d’élevages (tels que le fumier ou le lisier).
La bioénergie désigne l’énergie renouvelable tirée de la conversion de la biomasse en énergie, que ce soit des produits solides, liquides ou gazeux dérivés de combustibles organiques (biocarburants ou biocombustibles).
C’est une perspective qui s’avère être pertinente dans le cadre de la transition énergétique à Madagascar. Des projets sont en vue.
Infrastructures: